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Description

Dans un contexte de transition vers l’économie de la connaissance, la création de valeur ne repose plus seulement sur les investissements matériels, mais de plus en plus sur un capital immatériel difficile à identifier, à mesurer et à piloter. Savoirs, compétences, systèmes d’information, relations avec les clients, fournisseurs et actionnaires deviennent des déterminants centraux de la richesse des entreprises, alors même qu’ils restent largement invisibles dans les bilans comptables. Cet ouvrage propose une analyse approfondie de l’économie de l’immatériel en Algérie, encore très peu explorée dans la littérature empirique. Il clarifie les concepts de capital immatériel, en distingue les principales composantes (humaine, structurelle et relationnelle) et passe en revue les méthodes de mesure, d’évaluation et les tentatives de normalisation comptable et financière qui cherchent à mieux rendre compte de ces actifs. À partir d’un échantillon de grandes entreprises algériennes, l’auteure construit un tableau de bord quantitatif original des actifs immatériels, puis modélise leur impact sur la performance à l’aide d’une fonction de production de type Cobb-Douglas et de techniques économétriques sur données de panel. Les résultats mettent en évidence un apport globalement positif du capital immatériel à la croissance de la production, mais révèlent aussi des paradoxes : sous-valorisation du capital humain, effets parfois destructeurs d’un capital structurel mal maîtrisé et rôle déterminant de la dimension relationnelle (publicité, sponsoring, relations avec les parties prenantes). En éclairant les spécificités du contexte algérien, ce livre s’adresse aux chercheurs, aux étudiants en sciences de gestion et en finance, ainsi qu’aux décideurs publics et privés souhaitant mieux intégrer l’immatériel dans leurs stratégies d’investissement, leurs dispositifs de pilotage et leurs politiques de performance.